Que reviennent les longs rugissements
Grondements de l’air
Crachés par ces crinières d’atmosphère
Qu’ils reviennent sur nos peines
Pesants tremblements
Qui trouvent échos de par nos os
Les croquantes nuits dérangées d’orages
Ces semblants de naufrages
Quand il mouille à saouler
La grande décharge des canons du vent
Perçantes averses à bout portant
Toi octobre en crise
Qu’elles reviennent nuits détrempées
Lavant nos terres
Comme une colère expulsée
Des postillons du vent
De froides marées déplacées
Une claque au visage de la mer
Frappe-nous, blesse-nous, lèche-nous
Qu’on ravale nos sottises sous ta douche
Et qu’on couche par écrit ton emprise
Toi, torrentiellement sale larme nuptiale
Une cinglante pluie automnale
Et saisir enfin ta saison
Qu’on se sèche à trouver ta raison
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