Pris entre l’écorce et la sève
Le solide râpant la façade
Le liquide guérissant l’intérieur
Au voyage des nervures du bois
En proie aux variances du temps
Alors que seules les minutes comptent
Mais que les années pèsent
Sur le couvercle de la montre
Les paupières closes cependant
Propulsent des images en atmosphère
Des mains et des doigts labourant
De grands champs d’orge roussi
Les iris en miroir dans le noir
Se marbrent dans le roc brun et pers
Rocher dans les mers et tempêtes
Et marées recouvrant les galets
Mais vent sur tapis de chandelles
La menace de l’étau de convenance
Rapace au cœur sale et malade
Comme bois brûlé sur draps blancs
Perdu entre la peau et le sang
Étouffé par les nœuds des veines
Le besoin insoutenable d’un élan
Une poussée vers le cœur ou la tête
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