Et puis l’été me copia
Ses nuages surchargés
De sombres remous
Rabroués
Condensant en pleine piste
Une musique triste
Percussions de pluie
Valse de la vase
Je le croyais dans l’annonce du printemps
Bleus de yeux. Blanc de nuits
Chauds plaisirs
Et puis un peu de pluie pour venir
Contenir les trop grands feux de forêts
Et maintenant mes sourcils éméchés
Les plumes mouillées de mes corbeaux
Que j’ai beau secouer
Tous les secs coups
Que j’ai beau sécher
Pour qu’ils volent à mon front de surprise
Et maintenant mes sourcils
Des ailes pour elle, ma promise
Ne peuvent plus me garder de l’été détrempé
La falaise grise
Maintenant le malaise
Les reflets de la pluie trop dense
Aux trous d’eau des iris hérissés
Mon âme qui lentement condense
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