Souffle haletant et fenêtres tissées
De l’éternelle pluie de septembre
Venant d’au-delà des rives et marées
Le silence entre deux gémissements
Maugréante plainte morcelant nos élans
Nous pointant de son dard d’acier
Telle une touche sur une cible, un aimant
Empalant sur sa tige l’oublié
Les façades de la ville se pèlent en chorale
On ne pouvait qu’y voir du feu
Tous sauront l’enchevêtrement du corail
Et l’absence des trésors merveilleux
Aux aurores les érables souffriront de couleurs
Misérables sans leur dose de sève
La carence sectionnant les racines de leurs cœurs
Voyageur, le bonheur est en trêve…
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