La lune se dépose aux paumes nuptiales
Aux derniers souffles de l’éphémère
Elle se cache, frileuse, aux crachats fractals
Elle s’isole d’une saison
Masque ses attraits sur la terre
Revendique ce qui est offert
S’est refusée de le prendre
Bien prise qui croyait
Y comprendre sa méprise
Et le soleil, fin de sommeil
Y couchera son emprise
Avec le printemps
Se perd sa chance d’hier
Rendez-vous désavoué
Refixé au gel des étangs
D’un prochain hiver
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