Rempli au ras
Du ciment dans le crâne
Quand les pores ne respirent plus
Bouchés par la nuit
La conscience moulée
Une mélasse de projets infinis
Tués dans l’œuf
Inaboutis
La cervelle qui caille
Plus de place pour s’étendre
Le stagnant qui fermente
J’ai été saturé en moi
Trop longtemps
Et mon moule m’asphyxie
Je ressue le mauvais
Comme une vieille statue
Trop inspirée
Là, la brèche d’air
Cherche à fendre
Même mes yeux parabolent
Claustrophobe d’épiderme
Qui se cure de lui-même
Sa très dense vie
Les tuyaux en voies d’échappement
Recyclent, mélangent le mercure des idées
Les métaux consumés
L’élixir de magie
En potion épaisse
Au brûleur de mon cœur
Bouillabaisse de symbiose de bonheur
Partagez :