Viens
Qu’une larme je t’assèche
Joue contre joue
Soit salive ou sueur
Qu’une larme nous traverse
De part en pore
Viens
Que je te dénoue
Le châtain des cheveux morts
Que je te dénoue
Le centre
Que je te dénoue
Le ventre, le corps, le sort
Viens
Me dépecer l’âme
Comme une vieille peau
Qu’on laisse sans regret
Scalper mes drames
Et t’en faire trophées
Ou déchets
Viens
Qu’on se fasse rappel
De trop de mains
Que se perde le spectacle
En coulisses
Qu’on se face à face
Sous les rideaux
En artistes
Allez viens…
Partagez :