On a soufflé la cire blanche
Le long des murs de la forteresse
Et la cendre avec le vent en fuite
A sali mes yeux
On a soufflé la cire blanche
Sur la manche de la femme qui ment
Une voix roucoule et chante
Aux oreilles de l’aveugle
La cire s’infiltre au sang du chien
Le lait et le vin caillent en venin
Les serpents de tripes se lamentent
Et le sol s’écrase sur l’homme
Et il crache la cire rouge
Comme l’encre amère d’une vieille plume
Le sol s’orne du sceau sale
Le perpétuel sommeil revient
La cire coule sur ma joue
Brûlant mon cuir
Creusant ma glaise
Sujet d’une torture raffinée
Sous la statue du chandelier
Traîne une lave couleur vin
Coulant comme vient la pouasse
Et menteuse…
Coule la cire sur ma surface
Ruisselant au chemin de mes rides
On a soufflé la cire blanche
Sur l’image chancelante
Un aveugle… Une roche… Un chien… Une mèche…
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