Je suis aux aguets
Les pupilles pleines
Profondes
Ouvertes sur l’âme
J’entends ton hurlement que reflète la lune
Sur son disque métallique
Tu me dis que ton cœur
Tu le cris
Hors de toi
Que ton cœur veut s’enfuir
Qu’il se bat contre toi
Pour me parvenir
Et ta voix fait pleurer quelques yeux dans les cieux
Et la lune tragique
Je reçois contre moi les échos de ton chant
En pulsations lentes
C’est un cœur qui soudain transmet à contretemps
Des jets de vies dans la fente
« Une blessure »
Me dit le ciel couvert de points de suture
« Un bonheur »
Me dit la nuit guérie de ses douleurs
Alors j’accepte lancinants en salves
Toutes les ondes
Toutes les vagues
Et tout le sang du partage
Ta voix n’est plus un cri mais un chœur
Ton chant qui se transmet entre nos centres
M’entends-tu?
Ton cœur n’est plus le tien
Il m’appartient
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