Mon réseau démesure
Gisant, j’y sens
Dévalant les vallons
L’affluent sang
Tel mille coulées de plomb
Un magma onctueux
M’y creusant
Retraçant les chemins chauds
Les avenues revues
Que je revis
À chaque fois où je m’y perds
Enfoncé aux tréfonds de moi
Je m’englouttis dans la chair
Par delà l’arbre tracé
Et les sillons de mes nerfs
Lorsque se prolonge
Le long oubli du moment
M’effaçant tel tableau lavé
Des présentes poussières
Repoussées
J’y retourne
J’y retournerai
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